Nos regards sur l'Europe

Billet du Nouvel An

Chers amis,

L’Allemagne termine sa présidence de l’Union européenne. Elle peut être fière du travail accompli. Elle a réussi à faire surmonter trois énormes crises aux 27 états-membres.


Crise de la COVID, d’abord. Ça partait mal avec un « chacun pour soi » mortifère. Aujourd’hui les 27 ont une politique commune des vaccins et l’Europe de la santé parait sur les rails alors qu’il n’y a même pas un an elle semblait totalement impensable.

Crise économique et politique, ensuite. Ça partait mal entre les cigales et les fourmis. Entre les démocraties illibérales et les autres. On a maintenant un gigantesque plan de relance conditionné au respect de l’état de droit par les états membres et la Commission européenne a obtenu le droit de lancer des emprunts au nom de tous.

Crise du Brexit, enfin. Ça partait mal après 4 ans de négociations stériles. L’Allemagne a su donner les coups de pouce pour conclure.

Certes, elle a été aidée par la Présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen (Allemande elle aussi), par le Commissaire en charge du marché intérieur, Thierry Breton (Français) et Vera Jourova, la Vice-Présidente de la Commission en charge des valeurs et de la transparence (Tchèque).

La formule « bonne équipe » + « bonne présidence » = une Union européenne qui avance s’avère gagnante. Cela faisait longtemps qu’on l’attendait !

C’est maintenant le tour du Portugal de présider l’Union. Il lui reste à tout mettre en œuvre. Souhaitons lui bon courage. Et espérons que, comme Angela Merkel, Antonio Costa, le Premier ministre portugais, fera avancer les dossiers dans le calme et sans cette hystérie propre au microcosme bruxellois.

Je n’ose terminer ce billet en vous souhaitant une bonne année 2021 ! Mais pourquoi ne pas la démarrer en étant optimiste ?

Véronique Auger
Présidente de Citoyennes pour l’Europe